voiture hybride

Comme toutes les voitures, une voiture hybride a besoin de maintenance et de réparation. Un entretien régulier lui permet de fonctionner de façon optimale et avoir ainsi une durée de vie plus longue. Mais en possédant à la fois un moteur thermique (essence ou diesel) et un électrique (rechargeable ou non), il y a 5 choses à savoir concernant son entretien.

1. Entretien de la batterie électrique

Grosso modo, le moteur électrique n’a pas besoin d’entretien spécifique. Sa batterie est conçue pour durer dans les 10 ans. Il faut juste faire attention à ne pas utiliser fréquemment les recharges rapides, car cela risque de diminuer la vie de la batterie.

2. Révision et vidange du moteur thermique

Comme les moteurs thermiques des voitures traditionnelles à essence ou diesel, celui de l’hybride a besoin de révision et de vidange. Par conséquent, une vidange suivie du remplacement du filtre à huile et d’huile moteur restent nécessaire une fois par an et selon la référence du carnet d’entretien du constructeur.

3. Fréquence d’entretien des pièces moindres

Les moteurs d’une voiture hybride fonctionnent simultanément ou en alternance selon le modèle. Ce qui fait que dans une ville, les organes du moteur thermique (plaquette et disque de frein embrayage, boite de vitesse…) sont moins sollicités. Le risque d’usure est donc moindre par rapport à une voiture traditionnelle. 

4. Où aller pour l’entretien ?

D’une façon générale, les automobilistes n’ont pas l’obligation de venir dans le réseau du concessionnaire vendeur afin d’entamer ses maintenances et ses réparations. Par contre, le mieux c’est de s’adresser à un professionnel formé (concessionnaire, atelier spécialisé, garagiste habilité) pour ce genre de voiture lors d’un entretien.

5. Porter une attention particulière pendant l’hiver

Pendant l’hiver, les moteurs, surtout l’électrique, perdent une partie de sa performance. En effet, la batterie se décharge rapidement. C’est ainsi qu’on recommande de changer l’huile et le filtre dès que la saison commence (l’huile neuve garantit une meilleure protection). Il faut également utiliser un liquide de refroidissement ou un antigel de qualité.

Diagnostics et optimisation de la gestion énergétique

Au‑delà des opérations mécaniques classiques, l’électronique embarquée mérite une attention spécifique : le diagnostic périodique du système haute tension, le contrôle du convertisseur (inverter), du BMS et du calibrage des capteurs permettent d’anticiper les pannes et d’optimiser la balance énergétique du véhicule. Un contrôle logiciel repère aujourd’hui des anomalies de tension, des dérives de capteurs de courant ou des pertes d’équilibre entre cellules, éléments rarement décelables à l’œil nu. La surveillance de l’état de charge (SoC) et de la santé (SoH) des accumulateurs via un outil de diagnostic aide à planifier un équilibrage cellulaire ou une remise à zéro des paramètres avant qu’un défaut ne s’aggrave ; c’est une démarche de maintenance prédictive qui réduit le risque d’immobilisation.

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Parallèlement, l’optimisation passe par des vérifications fonctionnelles de l’isolation électrique, des tests d’étanchéité des circuits thermiques et une validation des algorithmes de récupération d’énergie au freinage. Une mise à jour logicielle peut améliorer la régulation du couple moteur électrique, la stratégie de charge lente optimisée et la gestion thermique active, ce qui prolonge la durée de vie des composants et améliore l’efficience globale. Pour approfondir ces pratiques, consulter des ressources techniques et des guides d’entretien est recommandé : le site d’infos www.1001roues.net propose des fiches sur le diagnostic embarqué, l’équilibrage cellulaire et les bonnes pratiques pour la sécurité électrique des ateliers.

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